Femmes de L'Ombre
Un Hymne à la Paix
La Grande Guerre a un visage de femmes
Pièce écrite et interprétée par Brigitte Bladou
Collaboration artistique Mise en scène : Raymond Acquaviva
Lumières et sons : Patrick Chambefort et Gabriel Hamadene
COUP DE COEUR FESTIVAL OFF AVIGNON
Synopsis
Entre musiques et chansons, humour et émotion, Louise, femme de poilu, résistante au fil du temps, nous fait vivre son combat de tous les instants au coeur de la Grande Guerre : celui des femmes de l'ombre, les oubliées de l'histoire qui ont contribué à la victoire en faisant marcher le pays dans l'angoisse et l'attente de ceux qui sont partis pour que plus jamais la barbarie ne refasse surface.
Louise a désiré fixer le souvenir au jour le jour de tout ce qui s'est passé pendant la guerre : sa vie à l'usine, les nouvelles du front en France, chez les alliés et Puissances Ennemies, les évènements historiques, la chute du tsar Nicolas II, les bolchéviques en Russie, le massacre des arméniens... La vie dans Paris, les mutations de la société avec les emplois des femmes, les attaques des villes et des campagnes françaises, la survie pour se nourrir et soigner. La vie dans les hôpitaux et ambulances, les associations d'entraides, les marraines de guerre, les correspondances avec les poilus, sa vie de résistante et sa vie de femme, mère et veuve. Louise nous fait vivre la guerre de l'arrière, de celles qui sont restées mais aussi de ceux qui sont partis...
Un grand moment d'histoire et d'humanité pour que la paix, la justice, l'amour et la vérité règnent dans tous les cœurs. Femmes de l’Ombre a été écrit à partir de Témoignages historiques authentiques.
Note d'auteur
Ces femmes de l'ombre ont fait avec abnégation, force et courage, les premiers pas vers l'émancipation féminine et ont œuvré pour la paix dans le Monde. Je leur dédie cette pièce.
Lorsque l'on évoque la première guerre mondiale, ce qui nous vient à l'esprit, ce sont les poilus, les tranchées, les "gueules cassées", les souffrances, les millions de morts, et les 700.000 veuves de guerre. Et qu’on fait les femmes, celles qui sont restées ? Celles qui étaient au front et celles qui ont résisté sacrifiant leur vie par devoir et amour (les oubliées de l'histoire).
De nombreuses femmes sont mutées au front : ambulancières, infirmières mais aussi médecins et chirurgiens... d'autres vont créer les premiers réseaux de résistance au péril de leur vie. Rares sont ceux qui ont accordé une importance à l'action des femmes de l'arrière, ces femmes de l'ombre, qui ont été un indispensable soutien à l'effort de guerre.
Pendant quatre ans, elles ont remplacé les hommes dans les campagnes, au sein des industries, seule main d'œuvre disponible qui après une journée de dure labeur de 12 heures, avec un bas salaire devaient se consacrer à leur famille, patientant dans des files interminables pendant des heures pour obtenir de quoi manger et se chauffer. Ces femmes vivaient dans l'attente, avec l'angoisse des nouvelles du front et de la perte d'Etres chers.
Ces femmes, c'étaient nos arrières grands-mères, nos grands-mères, nos mères aujourd'hui pour beaucoup disparues.
Brigitte BLADOU
Elue au Conseil d'Administration, commission théâtre, Vice Présidente de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques
Photos de la pièce
Lieux des représentations
Plus de 150 représentations
France
Paris
- Théâtre Studio Hébertot - Paris ( 20 représentations)
Festival d'Avignon (60 représentations)
COUP DE COEUR DU FESTIVAL OFF AVIGNON
- Théâtre Les Ateliers d’Amphoux
- Théâtre Tremplin
- Théâtre Al Andaluz
Regions
- Théâtre de Mallemort - Mallemort (Vaucluse)
- Théâtre André Malraux Gagny (93)
- Festival de Gordes (Vaucluse)
- Théâtre Roger Barat - Herblay (Val d'Oise)
Algérie
- Institut Français de Tlemcem
La presse en parle
Le Monde: Evelyne Trân, Théatre au vent, le blog théâtre du "Monde"
La première année de la commémoration de la première guerre mondiale s’achève. Dans les livres d’histoire, la vie des femmes pendant ces quatre années de guerre de 1914-1918 est évoquée par quelques lignes qui rendent hommage à leur courage dans ces circonstances terribles où elles devaient mener de front le travail à l’usine ou aux champs et celui de protectrice du foyer, parce qu’il fallait faire tourner la marmite, coûte que coûte, que la vie ne s’arrêtait pas avec l’absence des hommes.
Leurs efforts ont contribué à l’émancipation féminine. Elles ont pris conscience qu’elles pouvaient être chefs de famille, avoir le pouvoir de décision et être aussi actives que les hommes. Il faut se souvenir qu’à cette époque une femme mariée était complètement sous la tutelle de son mari qui avait la signature pour la plupart de actes juridiques et surtout qu’elle n’avait pas le droit de vote.
Ces années de guerre ont marqué ces femmes d’arrière-plan - dont l’instruction scolaire s’arrêtait souvent au certificat d’étude -, soumises aux décisions des hommes et répétons-le sans aucun pouvoir politique. Ce sont nos arrières et arrières grands-mères dont les témoignages se sont transmis oralement et qui flottent dans la mémoire de leurs petits-enfants.
Ceux qu’a recueillis Brigitte BLADOU forment la texture de son spectacle, sobrement mis en scène par Raymond ACQUAVIVA, à travers un journal au jour le jour, assez poignant, parce qu’il rend compte de ce huis clos de solitude et d’angoisse qu’éprouve Louise, une héroïne ordinaire qui doit s’accrocher moralement pour supporter, tant bien que mal, les échos infernaux de la guerre à travers les correspondances de son époux dans les tranchées, les problèmes matériels, la misère, la surcharge de travail.
Quelques chansons, des évocations d’événements comme la chute du Tsar Nicolas, le massacre des Arméniens situent le récit de Louise dans un contexte historique, particulièrement mouvementé, mais l’intérêt du spectacle c’est de faire ressentir de l’intérieur cette guerre à travers la voix d’une femme qui ne comprend pas la guerre qui la subit et qui, sans nul doute, va tirer les leçons de cette terrible expérience en décidant de s’émanciper, en prenant enfin la parole.
Il s’agit d’un mouvement de femmes qui rend compte de leur évolution dans une société d’hommes. Quand on entend certaines voix parler de la féminisation des hommes, nous n’avons pas envie de les plaindre ces hommes-là ! Dans notre inconscient collectif, il demeure cette sensation que pour lutter contre la guerre, les hommes et les femmes entendaient être solidaires pour le meilleur.
Ces femmes d’ombre qu’évoque avec émotion Brigitte BLADOU, à travers le personnage de Louise, toucheront aussi bien les hommes que les femmes d’aujourd’hui, elles font partie de notre histoire, de nos petites racines, de notre sève d’espoir !
froggydelight.com: Nicolas Arnstam
Monologue dramatique écrit et interprété par : Brigitte Bladou dans une mise en scène de Raymond Acquaviva. Louise, ouvrière parisienne et femme de poilu, nous dévoile les pages de son journal. Jour après jour, elle relate son quotidien et celui d'autres femmes à travers les événements qui ont marqués cette période. A la lueur d'une lanterne, Brigitte Bladou, seule en scène, nous fait partager avec talent ces tranches de vie d'une période trop peu connue sous cet angle. En effet, on a rarement le point de vue féminin sur la vie durant ces années et cet éclairage permet de découvrir des aspects moins souvent abordés.
Le spectacle nous immerge dans la vie de femmes dont la guerre a modifié la façon de vivre et qui ont du s'adapter. La parole est donnée à des anonymes trop rarement mises en lumière et c'est le grand mérite de ce spectacle poignant et sincère.
"Femmes de l'ombre 1914-1918" écrit par Brigitte Bladou se base sur des témoignages de l'époque et sur le journal d'une ouvrière qui pourrait être cette Louise qu'elle incarne. Dites avec douceur et sérénité, les pages du journal nous embarquent dans une machine à remonter le temps, faisant revivre des personnages oubliés de la Grande Guerre. Les moments musicaux particulièrement bien choisis ainsi que les bruitages produisent d'intéressantes liaisons entre les tableaux et l'on suit avec plaisir ce seul en scène où la comédienne, judicieusement dirigée par Raymond Acquaviva et magnifiquement éclairée par Patrick Chambefort, offre avec émotion une passionnante chronique des années de guerre.
Mes Coups de Cœur Culturels…
lebilletdelea.blog4ever.com: Lydie-Léa Chaize
Qui n’a pas entendu parler de la Première Guerre Mondiale, La Grande Guerre. Celle qui a ravagé la vie de millions d’hommes et de femmes et que l’on commémore par de multiples évènements dont au théâtre, cette très belle pièce qui se joue actuellement à Paris, après avoir été créée à Avignon cette année, dans le cadre du Festival Off.
« Femmes de l’Ombre » met l’accent sur le rôle fondamental joué par les femmes, pendant ces 4 années de guerre, tandis que les hommes étaient au combat. Louise, l’héroïne de ce moment tragique de l’Histoire nous raconte son combat de tous les instants : sa vie à l’usine, sa vie de militante, sa vie de mère, sa vie de femme et ses angoisses au travers d’une correspondance entretenue par à-coups avec son époux, parti au front.
Dans un texte fort, vibrant et sans fioriture, la musique et les chansons de l’époque prennent toute leur place grâce à une comédienne passionnée qui nous éclaire, à l’instar de Simone de Beauvoir, sur la place occupée par les femmes dans les moments tragiques de l’existence. Ces femmes que René Viviani, Président du Conseil d’alors, interpellait en ces termes : « Debout Femmes Françaises, jeunes enfants, fils et filles de la patrie. Remplacez sur le champ du travail ceux qui sont sur le champ de bataille. Préparez-vous à leur montrer demain la terre cultivée, les récoltes rentrées, les champs ensemencés. Il n’y a pas dans les heures graves de labeur infime. Tout est grand qui sert le pays. Debout, à l’action, à l’œuvre. Il y aura demain de la gloire pour tout le monde ».
Elles en ont mis du cœur à l’ouvrage !... ces femmes qui, de femmes au foyer, sont devenues des soutiens de famille en étant fermières, épicières, chefs d’entreprise, …., alors que leurs époux subissaient de la part de l’ennemi allemand les pires horreurs, encouragé par un empereur qui, au nom de Dieu, exhortait ainsi son peuple : « Rappelez-vous que vous êtes le peuple élu. Je suis l’instrument du très Haut, je suis son glaive ».
Il leur en a fallu du courage à ces femmes pour traverser certains moments cauchemardesques dont celui, difficilement soutenable, que nous raconte l’auteur : A Douvres près d’Anvers, un officier Allemand a arrêté un ouvrier Belge. La femme du malheureux pleurait réclamant son mari : « Nous avons huit enfants, si vous nous enlevez notre unique soutien, comment pourrons-nous vivre ? ». « Je vois que vous avez huit enfants mais j’ai un remède » lui répond l’officier en souriant. Il fait disposer les 8 enfants contre un mur et ordonne aux soldats de tirer. Quand le 5ème enfant tombe criblé de balles, l’officier se tourne vers les parents terrorisés et leur dit « Maintenant, vous n’avez que trois enfants, le problème est résolu. »
Oui, Brigitte Bladou nous raconte la guerre - 1562 jours -, les moments de tristesse et de joies passagères sans les hommes mais, souligne avec force l’importance du rôle qu’a joué la femme dans une société en proie à la folie humaine. Plus généralement et de façon sous-jacente, cette pièce nous rappelle que l’émancipation des femmes ne datent pas d’hier ; cependant, l’amélioration de leur statut doit être, encore au XXI ème siècle, une préoccupation constante !...
Par la mise en scène très sobre du bien connu directeur d’acteurs Raymond Acquaviva et, au travers de son joli sourire empreint de gravité et d'un jeu délicat, la comédienne, tour à tour inquiète, tourmentée mais, jamais résignée, nous offre 75 minutes d’émotion pour que subsiste la mémoire des hommes. A ne pas manquer
La Provence****: Par Pierrick Lecomte
1914, un attentat, la guerre, les hommes sont touchés, tous les hommes. Le sexe masculin réquisitionné en France le 2 août fait exploser les foyers et pleuvoir les larmes sur le quai des gares. Seule, la femme reste avec les enfants, et reçoit toute la douleur de l'absence, de l'espérance et la couche par écrit, sobrement, deux fois par jours. Un carnet de guerre naît. Il parle de cet homme qui manque, du rationnement, des engueulades et du travail aussi qui ne manque pas, et qu'il faut faire et se taire devant la blessure d'un pays ou l'élan patriotique devient le refuge de tous. Des lettres ponctuent le récit, du front ou bien de la famille.
Brigitte Bladou, auteur et interprète de ce seul en scène, fait vivre et partager ces mots, pour que plus jamais la barbarie qui y est omniprésente ne refasse surface. Terriblement historiques, les faits chronologiques et documentés, ponctués de chants de 14-18, deviennent hymne à la paix. La pièce, mise en scène par l'ancien pensionnaire de la Comédie Française Raymond Acquaviva, fut un réel succès lors de sa création à l'institut français de Tlemcen et l’est à Avignon Quelle belle réalisation pour ce centenaire.
lebilletdelea.blog4ever.com: Lydie-Léa Chaize, journaliste
Qui n’a pas entendu parler de la Première Guerre mondiale, La Grande Guerre ? Celle qui a ravagé la vie de millions d’hommes et de femmes et que l’on commémore par de multiples évènements dont une exposition au Musée de la Première guerre mondiale et une belle pièce qui se joue actuellement à Avignon, dans le cadre du Festival Off.
« Femmes de l’ombre » met l’accent sur le rôle fondamental joué par les femmes, pendant ces 4 années de guerre, tandis que les hommes étaient au combat. Louise, l’héroïne de ce moment tragique de l’Histoire nous raconte son combat de tous les instants : sa vie à l’usine, sa vie de mère, sa vie de militante, sa vie de femme et ses angoisses au travers d’une correspondance entretenue par à-coups avec son époux, parti au front.
Dans un texte fort et vibrant, la musique et les chansons (de l’époque) prennent toute leur place grâce à une comédienne passionnée qui nous éclaire, à l’instar de Simone de Beauvoir, sur la place occupée par les femmes dans les moments tragiques de l’existence. Quoiqu’il en soit, l’auteur Brigitte Bladou nous rappelle que le combat pour l’émancipation des femmes ne date pas d’hier puisque cette période a prouvé qu’elles pouvaient remplacer les hommes à l’usine et ailleurs…
Plus généralement et de façon sous-jacente cette pièce nous donne à penser que l’amélioration du statut de la femme doit encore être au XXIème siècle une préoccupation constante!...
Par la mise en scène sobre du bien connu directeur d’acteurs Raymond Acquaviva et, tour à tour au travers de son joli sourire empreint de gravité et d'un jeu délicat, la comédienne nous offre 75 minutes d’émotion pour que subsiste la mémoire des hommes.
La chronique de Savannah COUP DE COEUR
Bureau TV du OFF. Savannah Macé
Un seul en scène interprété par Brigitte Bladou, qui joue Louise une femme de poilue qui nous raconte la guerre et son impact au cœur des familles. Nous découvrons alors un nouveau visage de cette première guerre mondiale, plus d’émotions, d’intimité et d’espoir, un combat en somme plus moral.
La partie intéressante de cette création qui diversifie et enrichie les points de vues est la mise en scène ainsi que les lumières. Des scènes s’enchainent et marquent l’évolution de la trame dans le temps et dans l’espace, nous immergeant davantage dans l’action de cette résistante qui essaye de survivre. Un spectacle beau et émouvant, dans lequel opèrent à la fois un retour historique et une humanité débordante.
La Théâtrotheque. Yves-Alexandre Julien
Les femmes de l'ombre de 1914-1918 enfin sous la lumière !
Brigitte Bladou, auteur et comédienne, a eu une riche idée en décidant de monter sur scène pour incarner Louise, une de ces femmes de la Grande Guerre. Trop longtemps oubliées, ces femmes dans cette pièce de théâtre mise en scène par Raymond Acquaviva retrouvent l'aura qu'elle méritent qu'on leur accorde pour le simple et respectueux devoir de mémoire qui leur est dû. Cette pièce de théâtre, Brigitte Bladou la dédie à toutes ces femmes qui ont contribué à l'effort de guerre et qui, pendant quatre années, ont joué le rôle de leurs hommes partis au front.
Femmes de la patience, Femmes de l'espoir, Femmes de l'abnégation, voilà autant de qualificatifs honorables pour parler d'elles. Elles attendaient interminablement dans les files d'attente de rationnement pour obtenir du pain, attendaient une lettre ou un colis de leur mari... Précurseurs de l'émancipation féminine, leur rôle et leur action furent déterminants pour construire la paix dans le monde.
Sur fond de chansons d'époque et avec des éclairages bien temporisés par Patrick Chambefort, on découvre Louise, femme de poilu, mère de famille, musicienne, ouvrière le jour, infirmière la nuit, résistante au fil du temps, qui entraîne le spectateur dans le voyage déchirant de la Grande Guerre qui marquera le début de l'émancipation féminine.
Ce voyage dans l'histoire est bouleversant. Le sujet de cette pièce est un petit bijou d'humanité.
AVI City Local News
« Femmes de l’ombre 1914-1918 » est un témoignage essentiel qui perpétue la mémoire de ces femmes qui ont donné leurs hommes, leurs bras et leur courage à la France, patrie aimée. Brigitte Bladou joue ici le rôle de Louise, juste et poignant, Le souvenir de ce ras-le-bol de guerre, de ces femmes ayant oscillé pendant quatre ans entre espoir et désespoir.
Presse (extraits)